“Siempre revolucionaria, nunca muerta, nunca inútil”. « Toujours révolutionnaire, jamais morte, jamais inutile« .
Artiste, militante politique, féministe… Frida Kahlo a vécu avec intensité sa courte vie, sans jamais se laisser dicter ses choix, sans jamais abdiquer sa liberté artistique, amoureuse, sexuelle ou politique. Et le tout avec, constamment, le handicap et la douleur, hérités d’un accident de circulation qui, à 18 ans, lui a brisé la colonne vertébrale.
Elle est devenue une icône qui permet de vendre beaucoup de choses, mais elle est, surtout, une source d’inspiration et un exemple pour des millions de personnes à travers le monde.
On la retrouve un peu partout sur les murs des villes, vêtue de ses costumes traditionnels (la plupart du temps, empruntés aux zapothèques de Oaxaca), avec des fleurs dans les cheveux.
Au Mexique
Ciudad de México
En 1928, son époux, le célèbre peintre Diego Rivera, l’a représentée dans une des fresques qu’il a réalisées au Ministère de l’Education Publique (SEP). Elle figure en révolutionnaire, distribuant des armes aux ouvriers et paysans. Elle est entourée par deux militants communistes étrangers qui résidaient à México à cette époque : à gauche, le cubain Julio Antonio Mella (qui sera assassiné en 1929, par des tueurs envoyé par le dictateur cubain de l’époque); à droite, l’italienne Tina Modotti (grande photographe).
Dans le quartier Buenavista,
Dans la vieille ville,
Au métro Constituyentes, elle arbore un masque sanitaire.
Cholula
Tepoztlán
Dans d’autres pays
En Italie, à Florence et à Rome,
A Berlin et à San Sebastián (pays basque),
A Miami (Floride).
En France
A Aubervilliers,
Paris,
A Besançon, Lille et Bordeaux,
A Villeneuve-Saint-George, en région parisienne, elle orne la façade de la Maison des Artistes, qui porte son nom.
A Ajaccio, elle est représentée à côté de Dalí.
Et à Paris, c’est Dalí qui est déguisé en Frida.
Pas sûr qu’elle aurait apprécié le rapprochement avec Dalí, elle qui a toujours refusé qu’on la rattache aux surréalistes. Comme elle le disait: « Creían que yo era surrealista, pero no lo era. Nunca pinté mis sueños. Pinté mi propia realidad« . « On me prenait pour une surréaliste. Ce n’est pas juste. Je n’ai jamais peint de rêves. Ce que j’ai représenté était ma réalité« .
Par contre, elle n’aurait sans doute pas refusé la moustache, elle qui se moquait des identités de genre en accentuant, dans ses portraits, la pilosité qu’elle avait au-dessus de la lèvre.
La fresque suivante résume bien son combat contre la douleur et son attitude face à la vie: « No estoy enferma, estoy rota ! Pero estoy feliz de estar viva mientras pueda pintar« . « Je ne suis pas malade, je suis brisée ! Mais je serai heureuse de vivre tant que je pourrai peindre ».
Elle a laissé ces derniers mots, avant de mourir: « Espero que la salida sea alegre y espero no volver nunca más ». « J’espère que la sortie sera joyeuse et j’espère bien ne jamais revenir ».
Pour en savoir plus
Sur Frida Kahlo: articles Wikipedia en espagnol et en français
Les citations sont de Frida sont ici .
Pour en voir plus
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