Alice au Pays des Merveilles

Le livre de Lewis Carroll, Alice au Pays des Merveilles (Alice’s adventures in Wonderland) a, bien sûr, inspiré les street artistes, qui ont mis en scène plusieurs épisodes ou personnages.

Comme le Lapin blanc guide Alice au Pays des Merveilles, je vous propose une visite guidée sur les traces d’Alice, qui a beaucoup fréquenté le 13ème arrondissement de Paris.

Cet article est dédié à Claudie et Patrick C.

Le Lapin blanc

C’est le personnage le plus populaire du livre, et il est le plus représenté sur les murs.

C’est avec lui que commence l’histoire. Alice s’ennuie en cette chaude journée.

Quand soudain, un lapin blanc aux yeux roses passa près d’elle en courant. Il n’y avait rien de tellement remarquable là-dedans ; et Alice ne trouva pas non plus tellement surprenant d’entendre le lapin se dire à lui-même : « Mon Dieu, mon Dieu, je vais être en retard ! » ; mais quand le lapin tira vraiment une montre de la poche de son gilet et la consulta, Alice se leva tout d’un coup.

La chute d’Alice dans le terrier

Vers le bas, le bas, le bas. Cette chute ne prendrait-elle donc jamais fin ? « Je me demande de combien de kilomètres je suis tombée à l’heure qu’il est ?… Je dois arriver quelque part au centre de la terre. Voyons : cela devrait faire, je crois, 6000 kilomètres ».

La salle

Elle se retrouva dans une salle longue et basse, éclairée par une rangée de lampes suspendues au plafond. Il y avait des portes tout autour de la salle, mais toutes étaient fermées à clef. 

Soudain, elle se trouva face à une petite table à trois pieds en verre massif ; il n’y avait rien dessus, sauf une minuscule clé en or…

Cette fois, elle trouva une petite bouteille ; attachée autour de son goulot, une étiquette en papier portait ces mots, joliment imprimés en gros caractères : « Bois-moi ».

… Bientôt, son regard rencontra une petite boîte de verre posée sur la table ; elle l’ouvrit et y trouva un tout petit gâteau sur lequel, à l’aide de raisins secs, étaient joliment écrits ces mots « Mange-moi ».

La mare de larmes

Son pied glissa et, plouf, elle se retrouva dans l’eau salée jusqu’au menton ! Sa première idée fut que, d’une manière ou d’une autre, elle était tombée dans la mer. Cependant, elle comprit bientôt qu’elle se trouvait dans la mare créée par les larmes qu’elle avait versées alors qu’elle mesurait neuf pieds de haut.

La chenille

Se dressant sur la pointe des pieds elle risqua un œil par-dessus le champignon, et son regard rencontra immédiatement celui d’une grande chenille bleue, assise au sommet, les bras croisés, fumant tranquillement un long narghilé.

Le chat du Cheshire

« Très bien », fit le chat ; et cette fois-ci, il disparut lentement en commençant par le bout de la queue et en finissant par le sourire, qui demeura un moment après que le reste se fut effacé. « Eh bien, j’ai souvent vu un chat sans sourire », pensa Alice, « mais un sourire sans chat ! C’est la chose la plus étrange que j’aie jamais vue dans toute ma vie ».

Le Chapelier et le Lièvre de Mars

Une table se trouvait disposée sous un arbre, devant la maison, le Lièvre de Mars…

… et le Chapelier…

… y prenaient le thé.

« Quel jour du mois sommes-nous ? » dit le Chapelier, se tournant vers Alice : il avait tiré sa montre de sa poche et la regardait d’un air inquiet, la secouant de temps à autre, en la portant à son oreille.

Alice réfléchit un peu, puis répondit : « Le quatre ! ». « Deux jours de retard », soupira le Chapelier. « Je vous avais dit que le beurre ne convenait pas pour le mécanisme », ajouta-t-il, en regardant le Lièvre de Mars avec colère.

Le jardin

Alice aperçut (…) le plus charmant jardin que l’on eût jamais vu.

Pour en savoir plus:

Les extraits du texte sont tirés de l’édition bilingue parue chez Pocket en 1992. Traduction, notes et présentation établies par Jean-Pierre Berman.