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Le street art et les peintres: Frida Kahlo

Siempre revolucionaria, nunca muerta, nunca inútil”. “Toujours révolutionnaire, jamais morte, jamais inutile“.

Artiste, militante politique, féministe… Frida Kahlo a vécu avec intensité sa courte vie, sans jamais se laisser dicter ses choix, sans jamais abdiquer sa liberté artistique, amoureuse, sexuelle ou politique. Et le tout avec, constamment, le handicap et la douleur, hérités d’un accident de circulation qui, à 18 ans, lui a brisé la colonne vertébrale.

Elle est devenue une icône qui permet de vendre beaucoup de choses, mais elle est, surtout, une source d’inspiration et un exemple pour des millions de personnes à travers le monde.

On la retrouve un peu partout sur les murs des villes, vêtue de ses costumes traditionnels (la plupart du temps, empruntés aux zapothèques de Oaxaca), avec des fleurs dans les cheveux.

A Aubervilliers,

“Frida Kahlo” – Aubervilliers, Sept. 2017 – Artiste inconnu

Paris,

“Frida Kahlo – Mujeres del mundo” – Paris 13ème, Spot13, Déc. 2022 – L’empreinte JoV
“Frida Kahlo” – Paris 20ème, rue du Retrait, Août 2022 – Sebd
“Frida Kahlo” – Paris 20ème, Sept. 2021 – Sohan Street
“Frida Kahlo” – Paris 11ème, Color Festival, Juin 2021 – Jo di Bona

A Besançon, Lille et Bordeaux,

“Frida Kahlo” – Bordeaux, Darwin, Avr. 2019 – CGD

En Italie, à Florence et à Rome,

A Berlin et à San Sebastián (pays basque),

Sur le continent américain, à Miami (Floride) et à Tepoztlán (Mexique).

A Villeneuve-Saint-George, en région parisienne, elle orne la façade de la Maison des Artistes, qui porte son nom.

“Frida Kahlo” – Villeneuve Saint Georges, Août 2021 – Zabou

A Ajaccio, elle est représentée à côté de Dalí.

“Frida Kahlo et Dalí” – Ajaccio, Gare SNCF, Oct. 2015 – Fabrice Martinez – Photo: Daniel MS

Et à Paris, c’est Dalí qui est déguisé en Frida.

“Dalí en Frida” – Paris 13ème, Sept. 2017 – L’empreinte JoV

Pas sûr qu’elle aurait apprécié le rapprochement avec Dalí, elle qui a toujours refusé qu’on la rattache aux surréalistes. Comme elle le disait: “Creían que yo era surrealista, pero no lo era. Nunca pinté mis sueños. Pinté mi propia realidad“. “On me prenait pour une surréaliste. Ce n’est pas juste. Je n’ai jamais peint de rêves. Ce que j’ai représenté était ma réalité“.

Par contre, elle n’aurait sans doute pas refusé la moustache, elle qui se moquait des identités de genre en accentuant, dans ses portraits, la pilosité qu’elle avait au-dessus de la lèvre.

La fresque suivante résume bien son combat contre la douleur et son attitude face à la vie: “No estoy enferma, estoy rota ! Pero estoy feliz de estar viva mientras pueda pintar“. “Je ne suis pas malade, je suis brisée ! Mais je serai heureuse de vivre tant que je pourrai peindre”.

“Frida Kahlo” – Paris 19ème, rue de l’Ourcq, Août 2017 – Marko 93

Elle a laissé ces derniers mots, avant de mourir: “Espero que la salida sea alegre y espero no volver nunca más”. “J’espère que la sortie sera joyeuse et j’espère bien ne jamais revenir”.

Pour en savoir plus

Sur Frida Kahlo: articles Wikipedia en espagnol https://es.wikipedia.org/wiki/Frida_Kahlo et en français https://fr.wikipedia.org/wiki/Frida_Kahlo

Les citations sont de Frida sont ici (parmi tant d’autres sites): https://www.denverartmuseum.org/es/blog/quotes-frida-kahlo

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