Le confinement nous a tous obligés à rester enfermés pendant de longues semaines. Mais cela n’a pas empêché les manifestations de créativité dans les rues, avec tous les modes d’expression. La fin de cet article renvoie à plusieurs sites qui en présentent des exemples dans le monde entier. Et après le confinement, l’histoire continue!

Le pangolin

On n’est plus trop sûr, à l’heure actuelle (janvier 2021) que cet animal sympathique vendu pour sa viande sur les marchés chinois (en particulier, ceux de Wuhan), soit le responsable du passage du virus de l’homme à l’animal. Il est certain, en tous cas, que le pangolin a été l’animal de l’année 2020 au niveau mondial.

Le virus

Il s’affiche un peu partout sur les murs.

Le confinement

Pendant le confinement, les consignes sont claires:

… Alors, chacune et chacun essaie de

Certains comptent les jours,

Un commerçant fait quand même de l’humour,

Plus de sorties culturelles, de restau, de bistrot…

Partout, on manifeste son soutien au personnel hospitalier, à tous les soignants et à toutes celles et tous ceux qui continuent à assurer la marche des services de base, malgré les risques.

C’est dans cet esprit que C215, en juin 2020, a réalisé une fresque en hommage à Aïcha Issadounène, caissière pendant 32 ans à l’hypermarché Carrefour de Saint-Denis, déléguée syndicale CGT et décédée des suites du Covid le 26 mars 2020.

Cette œuvre a été réalisée à Saint-Ouen, la ville où elle résidait.

Mais on dénonce aussi les racines du mal:

Et le mécontentement s’exprime.

Surtout que, jusqu’en mai 2020, il n’y avait pas de

De leur côté, les soignants n’oublient pas qu’ils sortaient d’une longue grève des urgences, démarrée à la mi-mars 2019, pour dénoncer le manque de moyens.

… Et la décision annoncée le 13 mai, d’attribuer au personnel soignant «une médaille de l’engagement face aux épidémies» n’a pas contribué à calmer les choses.

Le confinement a été l’occasion de développer des activités diverses et variées, dont la méditation, la poésie et les travaux manuels.

La protection des statues

C’était l’idée de l’artiste lillois Kelu Abstract, qui a couvert d’un masque pas mal de statues dans la ville.

Ailleurs qu’à Lille, d’autres statues ont été également masquées.

Le déconfinement

C’est peu de dire qu’il était attendu.

Mais pour aller vers où? Des voix s’élèvent pour demander un changement de cap radical.

En particulier, chez les soignants.

Le masque

Depuis le 1er déconfinement, la consigne est claire:

En juin 2019 déjà, dans le cadre du festival « Ourcq living colors », l’artiste Doudou Style avait (de manière prémonitoire?), représenté un homme portant le fameux masque et un panda.

Si elle avait réalisé sa fresque un an plus tard, son panda aurait sans doute également porté un masque, comme ces gorilles vus rue Pradier.

Ou ces cervidés vus dans le vieux Nice, sur la devanture d’une pharmacie.

On sait maintenant que le masque va nous accompagner encore, pendant sans doute pas mal de temps. Alors, autant faire preuve d’imagination.

Avec une certaine nostalgie,

… Mais sans se faire d’illusions.

Et pour recueillir les masques que des passants indélicats jettent dans la rue, l’artiste Toctoc va jusqu’à embaucher Harry Potter, dont le balai n’est pourtant pas fait pour ça!

S’embrasser quand même

Entre ceux qui s’aiment, on sent un certain trouble,

Mais on peut quand même songer à s’embrasser… avec masque !

La vigilance

Elle est toujours de mise.

… Mais on n’oublie pas quand même de détourner les consignes.

Et la culture?

Le 15 octobre 2020, le Premier Ministre, Jean Castex, a annoncé des mesures de couvre-feu incluant la fermeture des « activités non essentielles », dont tout ce qui concerne la culture.

Les théâtres parisiens ont donc adapté leur programmation.

Plusieurs ont été occupés par les artistes, comme le théâtre de la Colline, à Paris.

Début 2021

On n’était pas trop sûrs de ce que le père Noël allait nous apporter,

alors, on n’ose pas trop se souhaiter une Bonne Année.

Mais on espère toujours que 2021 verra déferler un autre type d’épidémie!