Lurcy Lévis est un village dans le Bourbonnais, situé au centre d’un rectangle délimité par Bourges, Nevers, Moulins et Montluçon. Les PTT y avaient installé un immense centre de formation, qu’ils ont fermé au début des années 1990.
En 2015, les nouveaux propriétaires des lieux, Sylvie et Gilles Inestia, ont l’idée d’y créer « Street art City », une résidence pour street artistes qui, à leurs dires, est toujours la seule au monde. Le principe est simple : les artistes, choisis sur dossier, se voient offrir une résidence de 1 à 3 semaines en moyenne, pendant laquelle ils ont carte blanche pour réaliser leur projet artistique. Ils ne sont pas payés, mais sont logés, nourris et le matériel qu’ils utilisent leur est remboursé. Le lieu leur offre non seulement les murs des bâtiments, mais également des salles d’exposition et la possibilité d’investir les anciennes chambres et salles de cours, pour des œuvres immersives incluant murs, sols et plafonds.
Depuis 2015, des artistes du monde entier s’y succèdent, les œuvres les plus anciennes étant recouvertes au fil des années.
En voici une sélection, que je présenterai par ordre alphabétique, sachant que deux d’entre eux, l’argentin Alaniz et l’indonésien Anagard sont déjà présents dans mon article « Réfugiés »https://francoisregisstreetart.fr/street-art-refugies/
1Port, artiste franco-cambodgien,
Le français Aéro, avec une œuvre qui n’était pas encore terminée lorsque j’ai visité le lieu (début août 2020)…
… Et un hommage à son grand-père.
L’argentin Alaniz, outre « le migrant et la liberté« , qui apparaît dans mon article « Réfugiés », présente un portrait d’homme avec oiseau.
Le français Antonin Rêveur,
… Qui a investi également un étroit passage pour y réaliser quelques esquisses.
Le franco-gabonais Artiz Nota Crime.
Une oeuvre réalisée à 4 mains entre le français Asu, qui excelle dans la calligraphie, et le danois Isaac Malakkai.
Le grec Atek, qui a choisi de représenter le mythe d’Europe et le taureau.
L’allemande Bona et les français Oji et FVP,
L’allemand Carl Kenz,
L’allemand Costwo,
Le français Crey One,
Le français Depose, qui a eu le privilège d’illustrer le kiosque de l’entrée,
… Et dont on retrouve la pieuvre sur une grande façade.
Le français Don Mateo,
Le danois Isaac Malakkaï, en solo.
Le français Joris,
La française Kaldéa,
Le français Kelkin,
L’allemand Lapiz,
Un autre allemand, More in Color,
Le français Oji, en solo,
Le français PEC,
Le français Sane2,
Le péruvien SEF,
Le grec SimpleG, pour un baiser,
Une gare,
et une femme.
Le français Snake,
Le mexicain Stinkfish,
Le français Ted Nomad et ses portraits, qui apparaît également dans mon article sur Roubaix – Condition Publique https://francoisregisstreetart.fr/roubaix-autour-de-la-condition-publique/
… et le français Zeso, un de ceux qu’on croise le plus à Street art City. En solo,
Ou en compagnie de l’étasunien BK FOXX, pour célébrer Alice au pays des Merveilles.
Pour en savoir plus: site officiel de Street art City: https://www.street-art-city.com/