Art de rue, art éphémère, le street art n’existe et ne perdure qu’à travers le regard. Peut-être est-ce la raison pour laquelle l’œil est omniprésent dans les œuvres. Mais chacune avec ses nuances, qui m’ont donné envie de les faire vivre à travers une histoire.

Parfois, rien ne va plus, on était amoureux d’une personne qui avait « des yeux de biche » .

… Au point qu’on avait toujours envie de lui dire « T’as d’beaux yeux, tu sais ».

Mais ça a mal tourné le jour où notre amour nous a « lancé un regard noir »,

ce jour où on s’est senti « transpercé par son regard » .

Alors on se dit que c’était trop beau pour être vrai. Peut-être ai-je eu « les yeux plus gros que le ventre » ?

 Et puis on déprime, on a l’impression d’être « sous le regard des autres » ,

qu’on vous « tient à l’œil » ,

qu’on est « dans l’œil du cyclone » ,

bref, qu’on n’a « plus que ses yeux pour pleurer » .

Et on se dit qu’il faut peut-être partir, aller dans un endroit si familier qu’on peut y « aller les yeux fermés ».

Et là, pas besoin de « regarder à la loupe »,

ni d’ »écarquiller les yeux ».

Il suffit de « garder les yeux grands ouverts »

pour s’émerveiller à nouveau.

Cette personne qui me « fait de l’œil »,

Je « n’en crois pas mes yeux » !

Du coup, on regarde le monde « d’un œil neuf »,

on a « les yeux qui papillonnent ».

On sait que, peut-être, bientôt, « on y tiendra comme à la prunelle de ses yeux ».