Depuis toujours, les hommes ont envié la liberté des oiseaux. Ils les ont intégrés dans leurs mythologies et leur ont donné de multiples visages, plus ou moins amicaux.
Le street art, bien sûr, n’échappe pas à cette fascination. On pense, bien sûr aux hiboux, comme je l’ai déjà illustré dans un autre article. En voici quelques autres représentations.
Pochtrons ou fêtards
Comme ce toucan qui boit avec un éléphant rose,
Paris 12ième, rue du Volga, Juin 2019 – Hobz & Retro
Ces corbeaux fumeurs de beuh,
Paris 10ième, rue de Lappe, Janv. 2020 – Artiste inconnu
Ou ces oiseaux qui s’abîment dans l’alcool.
Paris 20ième, rue du Surmelin, Oct. 2017 – Artiste inconnuSète, Juil. 2019 – Artiste inconnu – Photo: Anne-Marie Z.
Paris 1er, marché des Blancs Manteaux, Sept. 2018 – Burnex
Avec son projet « Moano », l’artiste Vincent Bruno a multiplié dans les rues de Paris, des moineaux sous toutes les formes. Son objectif est d’alerter le public sur la disparition de ces oiseaux qui étaient autrefois les plus communs dans nos villes. Je lui consacre un article entier, par ailleurs http://francoisregisstreetart.fr/vincent-bruno-moano/. Ici, j’ai choisi un vieux loup de mer.
Paris 20ième, rue des Couronnes, Juin 2020 – Moano
Le hibou d’Ardif laisse apparaître ses rouages,
Paris 18ième, Canal del l’Ourcq, Août 2017 – Ardif
Et, à Saint-Denis sur le mur de soutènement d’une bretelle d’autoroute, une frise poétique illustre la transformation d’un poing en colombes.
Ping : Vincent Bruno et le projet "Moano" - François-Régis Street Art
Bruxelles, Hall of Fame, Fév. 2020 – Hell’o est mon préféré même si je les aime tous. Merci de cette découverte
Merci pour ce voyage ornitho !