Le 25 avril 2024, on a commémoré les 50 ans de la « Révolution des œillets » au Portugal. Quasiment sans qu’aucun coup de feu n’ait été tiré, celle-ci a mis fin à la plus longue dictature du XXème siècle en Europe. C’est, en effet, en 1933 que Antonio Salazar, a instauré « l’Estado Novo », à la tête duquel lui a succédé Marcelo Caetano en 1968.
Une révolution démocratique, menée par des capitaines de l’armée portugaise organisés dans le Mouvement des Forces Armées (MFA), dans le but de redonner le pouvoir au peuple et de mettre fin aux guerres coloniales (Angola, Guinée Bissau, Mozambique) dans lesquelles le pays était embourbé depuis 14 ans.
A Lisbonne, en 2013, les murs s’en souvenaient.
Et, à Coimbra, on célébrait le souvenir du chanteur José / Zeca Afonso. C’est sa chanson « Grândola, vila morena » qui, passée à 0h20 sur Radio Renascença, a donné le signal aux conjurés pour le déclenchement des opérations.
La plaque rappelle que José Afonso a vécu dans cette maison et cite des extraits de sa chanson la plus célèbre : «
» À chaque coin de rue, un ami
Dans chaque visage, l’égalité…
C’est le peuple qui décide
Chez toi, ô ville ! »
Pour en savoir plus :
Le Cours de l’Histoire, sur France Culture a consacré une série passionnante d’émissions sur cet épisode de l’histoire du Portugal.
Pour en voir plus :
Autres commémorations sur mon blog : México – Tlatelolco, Buenos Aires – mères de la place de Mai, Charlie, chute du mur de Berlin