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Boulogne-sur-Mer

Depuis 2015 , chaque été, Boulogne organise son festival de street art. Les murs en témoignent.

Pêche

Pour le plus important port de pêche français, le thème est évident!

Il est décliné, au masculin, par le canadien Jarus,

120 Rue Faidherbe – Jarus

l’allemand Case,

35 rue des Pipôts – Case

et le duo néerlandais Telmo et Miel.

58, rue de Bomarsund – Telmo & Miel

Et, au féminin, par le français Shadow, qui a peint une femme de pêcheur en costume traditionnel,

Angle du 32 rue Jean Jarrett et de la rue du Camp de Droite – Shadow

l’argentin Alaniz, qui a repris un tableau de Francis Tattegrain, « la ramasseuse d’épaves » (1880),

7 rue Adolphe Thiers – Alaniz

le dominicain Evoca1,

8-10 rue des Pipôts – Evoca1

et la boulonnaise Marika.

Rue des 2 ponts – Marika

Le néerlandais Leon Keer, quant à lui, a représenté, en format XXL, le produit fini à son stade ultime.

13 Passage du parc – Leon Keer

Lecture

Le duo français Mantra / Love a peint une immense lectrice et ses papillons,

Rue George Méliès – Mantra & Love

Alors que le néerlandais Jan Is De Man s’est, lui, intéressé au contenu de la bibliothèque. Pour ce faire, il a travaillé avec les habitants du quartier « Chemin Vert » pour représenter leurs livres favoris.

Rue du camp de droite – Jan Is De Man

Peinture « classique »

Déjà présentée dans mon article sur « les chefs-d’oeuvre » revisités https://francoisregisstreetart.fr/peinture-quelques-chefs-doeuvre-revisites-1er-episode/, cette œuvre du brésilien Edouardo Kobra, qui reprend un tableau de Renoir « Lise à l’ombrelle », ainsi qu’un autoportrait du maître.

2 rue Dutertre et impasse Lacour – Edouardo Kobra
2 rue Dutertre et impasse Lacour – Edouardo Kobra

Quant à lui, l’italien Andrea Ravo Mattoni s’inspire des peintures d’histoire des XVIIIème et XIXème siècles.

Rue du Sautoir – Andrea Ravo Mattoni

Portraits d’hommes et de femmes

Par l’anglais David Walker, « a Bride of Fire » (une « Fiancée de Feu »).

Rue du Camp de Droite – David Walker
Rue du Camp deDroite – David Walker

Par l’australien Fintan Magee, un cycliste victime de la canicule.

232 boulevard Sainte-Beuve – Fintan Magee

Par l’espagnol Dourone, un dyptique « Réflexion / Respect ».

22 Rue des Carreaux – Dourone

Par l’allemand ECB, un immense homme à casquette.

Rue Maryse Bastié – ECB

Par le croate Lonac, deux femmes assises en vis-à-vis.

Rue des Pipôts – Lonac
Rue des Pipôts – Lonac

Par l’australien Smug, un homme pensif.

Rue du Camp de Droite – Smug

Par les néerlandais Telmo et Miel, un énigmatique portrait de femme aux rapaces.

84, rue du Chemin vert – Telmo & Miel

Autres thèmes

Déjà vu dans mon article sur « les villes fantastiques » https://francoisregisstreetart.fr/villes-fantastiques/, le nordiste 4Letters a imaginé les habitants d’un immeuble condamné à la démolition.

18 rue de la Barrière Saint-Michel – 4Letters

Le peintre argentin Antonio Seguí a, quant à lui, représenté, en 1992, José San Martín, héros de l’indépendance de son pays, qui a décidé de s’exiler en Europe après avoir été l’artisan de la libération de l’Argentine. Il a passé les deux dernières années de sa vie à Boulogne (où il est mort le 17 août 1850). La fresque le montre qui traverse l’Atlantique depuis Boulogne et revient symboliquement sur les lieux de ses exploits. En l’occurrence, la Cordillère des Andes, où il retrouve l’armée qu’il avait levée contre l’occupant espagnol.

Rue Adolphe Thiers – Antonio Seguí
Rue Adolphe Thiers – Antonio Seguí

Le français Jacques Salvignol a représenté un échiquier urbain.

Jacques Salvignol

Le français NKDM, de son côté, a créé un univers coloré sur les colonnes métalliques du marché.

Rue Saint-Louis – NKDM

L’italien Peeta Ead, a créé une anamorphose sur la base de son nom d’artiste stylisé.

Rue des 2 Ponts – Peeta Ead

L’allemand Johannes Mundinger s’est inspiré du cubisme.

5 Place de Picardie – Johannes Mundinger

Le duo bordelais Monkey Bird a installé des singes et des oiseaux dans un décor de chantier de bâtiment gothique.

82 rue du Chemin Vert – Monkey Bird

Enfin, l’espagnol Gonzalo Borondo a réalisé une ambitieuse installation en tirant à profit la succession d’escaliers de la rue Jules Baudelocque: côté face, il a peint un majestueux décor néoclassique et, côté pile, chacune des volées de marches, du bas au sommet de la pente, symbolise une étape sur le chemin de la sagesse: 1. Fureur; 2. Tempérance; 3. Libre arbitre; 4. Conscience; 5. Harmonie. https://www.ville-boulogne-sur-mer.fr/vivre-a-boulogne/actualite-boulogne-sur-mer/456-street-art-borondo-metamorphose-la-rue-jules-baudelocque

Boulogne, rue Jules Baudelocque – Gonzalo Borondo – Photo par Jean-Marc C., Fév. 2021
Boulogne, rue Jules Baudelocque – Gonzalo Borondo – (1er palier, côté pile)

Pour en savoir plus: https://www.ville-boulogne-sur-mer.fr/street-art/

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